vendredi 24 août 2012

Récit du 11 juillet : J+3

J+3 : 1/2h sous le col d'Urbalo (680m) - col Beorzu Argibel- Les Aldudes - col de Mizpira - col Méharroztegui - col d'Hauzay (965m)

Tout shuss dans la fougère !
Départ difficile, il a plu toute la nuit  et il pleuvra toute la journée, tout ça dans une brume qui, si elle n'est pas épaisse empêche néanmoins  de s'orienter correctement. Nous progressons donc  prudemment,  avec le topo les cartes/ boussole/altimètre... et nos courbatures ! D'autant que le topo imprécis et la météo exécrable nous donnent des envies de sauter sur un raccourci s'il s'en trouve. Dans la descente du col d'Arguibel c'est du n'importe quoi : après avoir enfin trouvé les bornes frontières 126 et 127 nous entamons la courte descente hors sentier à travers les fougères et ce sous bois tapissé d'une épaisse couche d'humus et de quelques rochers  et caillasses bien dissimulés.
 Dans ce terrain instable, saturé d'eau, pentu et glissant Carine chute et s'érafle sur 20 centimètres la cuisse, pas grand chose en apparence. Une fois trouvée la route nous nous abritons dans une cabane de chasse  qui par chance est ouverte pour désinfecter la plaie et tenter de se nettoyer de la boue. L'estafilade, garnie de cochonneries diverses se révèlera impossible à désinfecter correctement, s'infectant par la suite. Une cicatrice souvenir ! 
Une palombière
pas facile d'accès !
Nous arrivons aux Aldudes avec pas mal de retard (11h),à  l'épicerie ouverte  nous faisons le plein de bonnes choses : 2 oranges, du pain, du maquereau sauce moutarde et des cochonneries sucrées.  L'épicière nous demande : "HRP ?" nous acquiesçons et elle  nous montre la météo prévue à  la fin du journal local, compatissante. En effet c'est pas terrible. En remontant vers le col Mizpira nous remarquons  derrière nous 2 autres randonneurs, arrivés à leur tour aux Aldudes. Tiens, tiens... Nous ne serions pas seuls dans cette galère ? Casse-croûte au col  Lepeder, toujours ces miradors palombières et ces cabanes de chasse fermées.  Comme nous sommes à la mi-journée nous décidons de dormir ce soir au col d'Hauzay et son "point d'eau aménagé" selon le topo.
 Nous progressons prudemment, pas envie de se perdre mais perdons... du temps. Nous surprenons nos premiers vautours : ceux-là transis attendent comme nous des jours meilleurs. La journée se termine sur une route goudronnée à travers la forêt, ce qui finit de me ruiner les pieds : je souffre atrocement à chaque appui. Enfin au col et fin du calvaire nous trouvons un espace à peu près plat en retrait de ce carrefour de pistes fraichement goudronnées.  Carine fait   un brin de lessive et de toilette au point d'eau, courage que je n'ai pas : je suis HS et d'humeur sombre : cette météo et  cette histoire de pieds dont je ne vois pas l'issue. Le topo est dans un sale  état, la couverture est rongée, les pages sont collées entre elles et se déchirent ! ON VEUT DU SOLEIL !
La veille <<<......................... >>>Le lendemain
Clairière du col d'Hauzay 

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