lundi 27 août 2012

Récit du 17 juillet :J+9

J+9 : Cabanes d'Ansabère (1600m) - Ibon de Acherito (ou lac de Chourique) - col de Pao - col de Saoubathou - refuge d'Arlet(2000m)
D+1240
D-840

Un œil derrière nous...
Une seconde nuit en cabane pas si mal malgré le confort minimal et le fait que j'aie dû sortir en pleine nuit ; merci au pisse-mémé bu la veille ! D'ordinaire ça ne pose pas de problème mais là, littéralement cernés de brebis et sachant les 2 fauves en liberté qui, c'est bien connu, ne dorment que d'un oeil, j'avais quelques angoisses à m'éloigner ; pas envie de me faire croquer... Enfin bref ! Encore une belle journée en perspective ! Nous sommes en plein dans l'ambiance de rando que nous étions venus chercher : montagne, soleil, cabanes.
 
Le lac de Chourique en Espagne
Pas de doute, c'est l'Ossau !
 Motivés à bloc nous partons un peu vite peu après 7h, et j'en oublie ma carte et ma boussole sur le muret.... Quel boulet ! Je fais demi-tour et c'est vers 7h30 que nous reprenons notre route. En passant la crête, superbes vues sur les premiers lac (lac d'Ansabère et  Ibon de Acherito), les aiguilles et, au loin devant par une échancrure, un bout d'Ossau que nous identifions sans discussion possible ! Nous jubilons... L'Ossau...déjà ! 
Les sacs sont lourds mais nous nous sentons pousser des ailes : nous pouvons la faire cette traversée ! 
Vers midi nous mangeons, peu après le col de Pao sur un splendide balcon sous le pic de Burcq. C'était bien l'Ossau... le Béarn ça déboite ! 
J'en connais qui appellent ça "La dent cariée du béarn"...

Nous redescendons vers le refuge d'Arlet où nous avons réservé une place à table, bonne motivation !  Une journée sans histoire ou presque : alors que nous cheminons, un troupeau de brebis caché jusque là par un mouvement de terrain entreprend de descendre devant nous et  de couper le chemin. Pas de chance à l'avant garde évidemment, des patous. Nous nous arrêtons, espérant passer inaperçus. Carine perd patience et  dit " On s'en fiche on y va, on ne va pas reculer devant des animaux !" Sans doute se rappelle-t-elle les grimpeurs des aiguilles de la veille...
Le molosse à l’œil en coin
En fait à peine avons nous fait un pas en avant qu'un superbe molosse de carte postale, jaillit du troupeau en aboyant et se trouve en un rien de temps à 3 mètres de nous, babines retroussées, crocs sortis, grondant et grognant tout ce qu'il peut. Tout en reculant, j'essaye de lui parler... gentiment d'abord en le flattant (Le bon chienchien, comme il est beau...etc), de hausser la voix ensuite (ça suffit ! Couché ! Dégage !) ... c'est pire encore... Carine subitement a la même idée que moi : Une  marche arrière bien rythmée en dardant nos bâtons sur le fauve, savant moonwalk de 50m sur le sentier caillouteux avant que le patou ne tourne bride tout à coup pour rejoindre le troupeau mais reste hélas sur le chemin, un œil toujours sur nous. Nous voilà obligés de faire un large détour par le haut et l'arrière garde du troupeau sans surveillance, imbéciles de chiens !

Refuge d'Arlet
A destination nous montons notre tente entre le lac et le refuge. Nous nous retrouvons à manger le soir avec une joyeuse bande de Palois qui offre du rouge à toute la tablée et le couple d'HRPistes Hollandais (montés jusqu'ici depuis Borce/Etsaut). C'est autour d'une délicieuse garbure (bon accueil et vraiment excellente cuisine dans ce refuge !) que nous faisons enfin un peu connaissance avec ceux que nous avons aperçus la première fois le 3ième jour aux Aldudes.
Nous regagnons la tente bien guillerets, ivres  de montagne (!),  et vers 21h comme d'habitude nous sommes dans les duvets.
La veille <<<......................... >>>Le lendemain

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Commentaires, remarques et p'tits coucous !